Évitez les ponts thermiques : isolez !

2666

Le pont thermique représente un maillon faible au sein de la structure d’une habitation. Il apparaît généralement au niveau du toit, de la façade ou du sol. Ce phénomène entraîne des déperditions de chaleur, de la condensation, des moisissures et de mauvaises odeurs. Gros plan sur les ponts thermiques et sur les solutions d’isolation efficaces.

Les différents types de ponts thermiques

Si les ponts thermiques apparaissent sur n’importe quelle partie du mur, certaines zones se révèlent plus sensibles. En effet, il existe différents types dont ceux qui surviennent en cas d’interruption dans l’isolation. Ce défaut résulte généralement d’un mauvais isolant ou d’une incohérence dans l’assemblage des matériaux.

Lire également : Comment gérer les travaux sur un chantier ?

Une absence d’isolation engendre également un pont thermique. Ce sont surtout les maisons anciennes qui en souffrent. Les ponts thermiques se créent par exemple au niveau des pare-soleil ou des volets. Ces défauts se constatent aussi lorsque le mur extérieur n’est pas posé directement sur les fondations. En outre, les anciennes menuiseries favorisent l’apparition de ponts thermiques. Certains matériaux laissent l’air froid s’infiltrer dans le logement. Il convient donc de se renseigner sur les solutions proposées sur le site isolation-energie-france.com par exemple qui fournit la réponse adaptée à tous vos projets.

ponts thermiques

A lire également : Traiter sa toiture à l’anti-mousse avec un pulvérisateur électrique professionnel

Le Diagnostic de Performance énergétique (DPE) : le bilan sur les capacités thermiques d’un bâtiment

Un diagnostic thermique vise à déceler les failles d’isolation d’une habitation. Le professionnel certifié évaluera aussi les performances du dispositif électrique et du système de chauffage. Il tient compte de la qualité du vitrage ainsi que des équipements de production de l’eau chaude sanitaire. Les paramètres tels que la localisation du bâtiment ainsi que les factures de gaz et d’électricité lui seront également utiles pour établir un diagnostic précis.

À l’issue du Diagnostic de Performance énergétique, le professionnel sera amené à classer le bien suivant deux étiquettes. L’étiquette Énergie présente la consommation énergétique de l’habitation à l’année, et ce, sur une échelle de A à G. L’étiquette Climat met en exergue l’impact de cette consommation annuelle en termes d’émissions de gaz carbonique. Il faudra également se référer à une échelle de A à G.

Le DPE : un allié de taille contre la surconsommation énergétique

Plus qu’une formalité administrative, le Diagnostic énergétique peut très bien servir pour réduire intelligemment les dépenses énergétiques. Ainsi, le commanditaire peut ajuster sa consommation en chauffage et en électricité. En revanche, les excès de consommations énergétiques feront l’objet de questionnement voire de travaux de rénovation. Cela peut impliquer le remplacement de vitrages, la mise en place d’équipements de chauffages moins énergivores.

Il faudra aussi penser à calorifuger les tuyaux. Malgré les idées reçues, les coûts des rénovations seront rentabilisés sur le long terme. Cela se répercutera sur vos futures factures d’énergie ainsi que sur le confort de vie à l’année. Investir dans une isolation performante, c’est aussi réduire son empreinte carbone. Cette initiative vise même à valoriser votre habitat. Vous aurez à choisir parmi différents types de matériaux isolants comme la mousse polyuréthane projetée, la laine minérale, la ouate de cellulose ainsi que les billes de polystyrène par exemple, ces dernières permettant surtout d’isoler les zones inaccessibles comme les vides sanitaires.